Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog des BO!
15 juin 2006

the fellowship of the ring - le film

lotr1_film

L'Histoire

Frodon, un jeune Hobbit de la Comté hérite de son oncle, Bilbon, un anneau forgé par un esprit maléfique dont le but était d'asservir toutes les races. Mais cet anneau ne peut être contrôler que par son maître dont la puissance maléfique se réveille... L'anneau doit être détruit.

La critique

Rarement un film n'aura été autant attendu que ce premier volet de la trilogie du "Seigneur des Anneaux" ; le résultat est bien heureusement à la hauteur de nos espérances et c'est une épopée visuellement grandiose que nous propose Peter Jackson. On sent cependant à travers ce premier épisode que l'adaptation du roman de Tolkien a posé certains problèmes tant du point de vue du scénario que des effets spéciaux. Au final, les concepteurs du film s'en sont malgré tout plutôt bien sortis ; les séquences à couper le souffle trouvent leur raison d'être dans une quête qui ne néglige pas l'aspect homérique du roman, le piège principal a donc été évité.

Presque trois heures de film : cela semble trop court ! La richesse du monde présenté rappelle à quel point le réalisateur a voulu être fidèle au livre, les informations ne manquent pas même si l'on perçoit facilement quelles sont les séquences qui n'ont pas réussi à survivre au montage. Le film conserve cependant une cohérence propre qui évite habilement les longueurs.

La réalisation à proprement parlé apparaît souvent époustouflante : la richesse des décors est mise en valeur par de superbes plans-séquences qui nous plongent la tête la première dans une quête bourrée de trouvailles en tout genre et qui trouve son moteur dans l'aspect séquentiel du scénario. La mise en scène soignée des divers monstres du royaume des Ombres est l'occasion d'une pléiade d'effets visuels et sonores au point que certaines séquences laissent bouche-bée. Le souci du détail semble omniprésent dans la tête du réalisateur même si certains
effets-spéciaux utilisant le fond bleu ne sont pas toujours très convaincants.

L'atout de cette adaptation réside dans son équilibre qui fait la part belle à l'aventure (la vrai !) mais qui ne néglige pas non plus l'aspect épique de l'histoire. Le but du jeu reste bel et bien de mettre en place une épopée unique divisée en trois actes. Ainsi, le scénario permet une vision du film à deux niveaux : celle qui nous entraîne dans une aventure brute qui rappelle "Jason et les Argonautes" et dans laquelle les tenants et les aboutissants ont finalement peu d'importance, et celle qui analyse d'avantage l'importance narrative de chaque personnage, la symbolique de l'anneau (pouvoir, accomplissement de soi…) et l'allégorie qui se cache derrière ce monde imaginaire.

Le film n'est heureusement pas tombé dans l'autre piège tant redouté : celui de la précipitation, ce qui lui permet d'insister sur certaines informations importantes et permet au spectateur de se perdre dans certains décors féeriques comme celui des Elfes. Seules les relations entre les différents personnages, par ailleurs particulièrement soignés, auraient mérité d'être davantage développées. Cela aurait rendu la fin un peu plus vraie et un peu moins larmoyante.

Il n'en reste pas moins que cette idée de réaliser trois films et de les sortir sur trois ans reste très pernicieuse. On se rend bien compte à la vision du premier que le délai d'un an entre chaque film va nuire à l'unicité de l'oeuvre. Certains éléments ont été amorcés dans le premier épisode en vue d'être développés dans le second, ce qui donne une impression étrange d'insatisfaction une fois arrivé au générique de fin. Ceci dit un film de neuf heures n'aurait pas été très commercial…

Publicité
Publicité
Commentaires
Le blog des BO!
Publicité
Le blog des BO!
Archives
Publicité